Accueil Sport Mercato | A la recherche de l’entraîneur qui inspire : C’est l’équipe qui fait l’entraîneur !

Mercato | A la recherche de l’entraîneur qui inspire : C’est l’équipe qui fait l’entraîneur !

 

Un technicien digne de ce nom choisit son équipe et ne se lance jamais à l’aventure.

Le «mercato», on nous a obligés à y entrer de plain pied depuis un bon bout de temps. Les influenceurs, «de véritables verbomoteurs»,   tournent à plein régime. On injecte à petites doses ce que l’on se propose de lancer sur le marché. Les joueurs en rupture de contrat, les entraîneurs qui cherchent un poste, des «affairistes» tombés dans l’oubli, dont on oublie dégâts et conséquences sont remis au-devant de la scène. Tout désormais se décide non plus sur les terrasses de café, mais dans ces réseaux sociaux qui inondent les pages, s’infiltrent dans les moindres recoins.

Pour les joueurs, cela se comprend. Il y en a qui possèdent de véritables réseaux. Avouons que leur efficacité a été prouvée à maintes reprises. On travaille actuellement sur le retour des bastions incontournables de la déliquescence de l’équipe nationale. Autant dans ce cas, rappeler ceux qui ont réellement fait ses beaux jours en demeurant aussi disciplinés que rigoureux.

Mais souffler des noms d’entraîneurs, cela tient de l’hérésie.

Et nous en avons connu beaucoup !

Un profil, une personnalité

Nous avons toujours soutenu qu’un entraîneur c’est avant tout un profil, une personnalité, un état d’esprit. Un technicien, digne de ce nom, choisit son équipe et ne se lance jamais à l’aventure. Tout entre en ligne de compte. Cela commence par la situation du club, ses finances, les personnes influentes qui le dirigent directement ou derrière le rideau, le ou les meneurs de l’équipe, le fond de jeu, ses chances de pouvoir changer quelque chose le plus rapidement possible. Il sait par expérience que le public n’attend pas. Malheureusement, la première erreur est en général commise par les dirigeants qui décident, du jour au lendemain, de changer d’entraîneur alors que l’équipe tourne, progresse, s’intègre au sein des prétendants. Personne ne saura jamais pourquoi. Le choix des écoles influence généralement ces décisions.

Si un entraîneur étranger a réussi dans sa tâche, un autre du même pays est en mesure de faire la même chose. On oublie les moyens, l’effectif, l’encadrement et bien d’autres facteurs qui favorisent une réussite. Un grand entraîneur a lâché lors d’une conférence : «C’est l’équipe qui fait l’entraîneur».

Et il a raison. Le meilleur technicien au monde serait incapable de réussir s’il ne dispose que de manches à balais ou de joueurs démobilisés parce que non payés, désabusés par les promesses non tenues. “L’entraîneur médiocre parle, le bon explique, le super démontre et le meilleur inspire. Il voit ses joueurs avec son cœur, mais il les juge avec ses yeux ”, dit-on.

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Charger plus par Kamel GHATTAS
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